De la ville neuve aux nouveaux quartiers
Versailles
Versailles est une ville très jeune née de la volonté du Roi Louis XIV. Dessinée au milieu du XVIlème siècle puis restée longtemps dans l'ombre du château, elle n'a pu évoluer que dans un cadre administratif et urbain très contraint. Toutefois, elle a été profondément façonnée à toutes les époques. Ce parcours, qui traverse le centre depuis le lieu originel vers un quartier en profonde transformation, permet de découvrir le mariage entre patrimoine historique et création architecturale contemporaine.




Aperçu du parcours
Le trident des avenues
La place d'Armes, 2020 © Martin Argyroglo
La relation réciproque « château-ville » Notre regard est attiré par le château, et nous en oublions presque la ville. C'est la situation paradoxale que la ville a vécue pendant plus d'un siècle : elle n'existait que comme "faire valoir" du Château. Pour dessiner le plan de la ville, on utilise les mêmes figures géométriques que pour le dessin du parc ! De grandes voies rayonnantes, qui partent du Château. Elles forment un trident, et mènent toutes les trois au Château; l'avenue de Paris au centre, plus large, l'avenue de Saint-Cloud à gauche, et l'avenue de Sceaux à droite.
On va élever rapidement les façades des pavillons le long des avenues et de la place d'Armes, comme décor d'accompagnement. Encore présents pour la plupart, ils logeaient à l'époque la cour. Deux grands hôtels particuliers remplissaient les branches du Trident, avant d'être remplacés par les grandes et les petites écuries.
Autre singularité de Versailles : la ville n'aura pas de centre, mais des quartiers "en concurrence" de part et d'autre du Trident.
🎧 Écoutez Jean Castex, architecte enseignant à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles (en haut de page).
Le nouveau plan de la ville et du parc, 1775
Côté parc, le plan présente un nombre impressionnant de figures géométriques, depuis les petites figures simples qui remplissent les carrés situés entre le château et le Grand canal, jusqu'aux grandes figures rayonnantes, qui conduisent toutes vers le Château.
Nouveau plan de Versailles, 1775 © Archives communales de Versailles Plan 7 FI 219
Ce plan met en évidence la similitude des figures géométriques utilisées pour dessiner la ville, en particulier :
- Le grand axe de symétrie central, formé par le Grand canal, et repris par l'avenue de Paris.
- Les longues voies rayonnantes qui conduisent jusqu'au Château, reprises avec le Trident, qui remplissent un rôle à la fois spatial et symbolique.
On pourra aussi retrouver les petites figures expérimentées de part et d'autre du Trident, à l'intérieur des quartiers Notre-Dame et Saint-Louis.
Le plan de la ville en 1941
Le plan de 1941 montre comment la ville s'est développée de part et d'autre du Trident, au-delà des deux quartiers "historiques" : le quartier de Notre-Dame, et le quartier Saint-Louis, ceci surtout au nord car le développement a été très vite bloqué au sud par l'importance du relief, et ensuite par la "barrière" de la ligne de chemin-de-fer. L'agrandissement montre le comblement des bordures de l'avenue de Sceaux, par des équipements principalement militaires, isolant encore un peu plus le quartier Saint-Louis.
Plan de Versailles, 1941 © Archives communales de Versailles, 7 F13
Les avenues depuis la Place d'Armes
Sur cette carte postale, on peut voir comment, dans la perspective de l'avenue, le regard est conduit immanquablement vers le Château (situé derrière nous). Cela a été possible grâce aux importants travaux de terrassement, qui ont permis d'adoucir le profil en long de la chaussée, pour redresser les irrégularités du terrain. On peut également deviner que les bâtiments qui bordent l'avenue sont situés en contre-bas. La chaussée centrale forme avec les promenades plantées, un "tout" indépendant, qui assure les relations lointaines. Et les contre-allées se chargent quant à elles d'assurer les relations locales avec les quartiers.
Les avenues depuis la place d'Armes © Archives communales de Versailles 1 FI 69
Le trident des avenues
La place d'Armes, 2020 © Martin Argyroglo
La relation réciproque « château-ville » Notre regard est attiré par le château, et nous en oublions presque la ville. C'est la situation paradoxale que la ville a vécue pendant plus d'un siècle : elle n'existait que comme "faire valoir" du Château. Pour dessiner le plan de la ville, on utilise les mêmes figures géométriques que pour le dessin du parc ! De grandes voies rayonnantes, qui partent du Château. Elles forment un trident, et mènent toutes les trois au Château; l'avenue de Paris au centre, plus large, l'avenue de Saint-Cloud à gauche, et l'avenue de Sceaux à droite.
On va élever rapidement les façades des pavillons le long des avenues et de la place d'Armes, comme décor d'accompagnement. Encore présents pour la plupart, ils logeaient à l'époque la cour. Deux grands hôtels particuliers remplissaient les branches du Trident, avant d'être remplacés par les grandes et les petites écuries.
Autre singularité de Versailles : la ville n'aura pas de centre, mais des quartiers "en concurrence" de part et d'autre du Trident.
🎧 Écoutez Jean Castex, architecte enseignant à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles (en haut de page).
Le nouveau plan de la ville et du parc, 1775
Côté parc, le plan présente un nombre impressionnant de figures géométriques, depuis les petites figures simples qui remplissent les carrés situés entre le château et le Grand canal, jusqu'aux grandes figures rayonnantes, qui conduisent toutes vers le Château.
Nouveau plan de Versailles, 1775 © Archives communales de Versailles Plan 7 FI 219
Ce plan met en évidence la similitude des figures géométriques utilisées pour dessiner la ville, en particulier :
- Le grand axe de symétrie central, formé par le Grand canal, et repris par l'avenue de Paris.
- Les longues voies rayonnantes qui conduisent jusqu'au Château, reprises avec le Trident, qui remplissent un rôle à la fois spatial et symbolique.
On pourra aussi retrouver les petites figures expérimentées de part et d'autre du Trident, à l'intérieur des quartiers Notre-Dame et Saint-Louis.
Le plan de la ville en 1941
Le plan de 1941 montre comment la ville s'est développée de part et d'autre du Trident, au-delà des deux quartiers "historiques" : le quartier de Notre-Dame, et le quartier Saint-Louis, ceci surtout au nord car le développement a été très vite bloqué au sud par l'importance du relief, et ensuite par la "barrière" de la ligne de chemin-de-fer. L'agrandissement montre le comblement des bordures de l'avenue de Sceaux, par des équipements principalement militaires, isolant encore un peu plus le quartier Saint-Louis.
Plan de Versailles, 1941 © Archives communales de Versailles, 7 F13
Les avenues depuis la Place d'Armes
Sur cette carte postale, on peut voir comment, dans la perspective de l'avenue, le regard est conduit immanquablement vers le Château (situé derrière nous). Cela a été possible grâce aux importants travaux de terrassement, qui ont permis d'adoucir le profil en long de la chaussée, pour redresser les irrégularités du terrain. On peut également deviner que les bâtiments qui bordent l'avenue sont situés en contre-bas. La chaussée centrale forme avec les promenades plantées, un "tout" indépendant, qui assure les relations lointaines. Et les contre-allées se chargent quant à elles d'assurer les relations locales avec les quartiers.
Les avenues depuis la place d'Armes © Archives communales de Versailles 1 FI 69
La cour des Senteurs et le jardin des Récollets
La cour des Senteurs, 2020 © Martin Argyroglo
Ce lieu, à proximité immédiate du Château, est une adresse prestigieuse. La ville souhaite développer les cheminements piétons, en mettant l'accent sur leur ambiance végétale. Le projet s'appuie ici sur la thématique de l'art du parfum, très présente dès le XVIlème siècle. En effet, Versailles accueillait déjà le Siège de l'Institut Supérieur International du Parfum de la Cosmétique et de l'Aromatique Alimentaire (ISIPCA). Cet aménagement permet de relier la place d'Armes au quartier Saint-Louis, par une promenade à l'intérieur de l'Îlot. Un enchaînement de jardins a été conçu par Nicolas Gilsoul, architecte et paysagiste, comme un parcours olfactif parmi plus de 200 espèces végétales ! La réhabilitation et l'ouverture au public de deux cours intérieures privatives, a permis une opération immobilière avec logements et commerces.
Plus d'informations sur L'Observatoire des CAUE
La perspective de l'avenue de Sceaux
L'avenue de Sceaux, 2020 © Martin Argyroglo
Remodeler le territoire
L'avenue de Sceaux est l'une des voies du Trident conduisant au Château. Tout devait concourir à impressionner les monarques étrangers, avant même leur arrivée au Château. La création des avenues nécessitera des travaux de terrassement considérables pour modeler le relief, et pour que le visiteur, ainsi, ne puisse pas quitter le Château des yeux.
L'urbanisme au service de la mise en scène
Pour que la mise en scène soit parfaite, la chaussée centrale est encadrée par de larges promenades plantées. Enfin, des pavillons sont élevés sur les bordures. Des "places à bâtir" sont offertes à la Cour, à charge d'y construire son hôtel particulier, sous la forme d'un pavillon, sur un modèle unique conçu pour ne pas faire d'ombre au Château : un bâtiment plus bas, utilisant la même palette de couleurs et de matériaux.
Carte postale, perpspective vers le château © Archives communales de Versailles 4 FI 1445
La Rotonde
La Rotonde, Versailles, 2020 © Martin Argyroglo
Un site patrimonial
La Caserne de Croÿ, ancien hôtel des gardes du Roi datant du XVIllème siècle, accueille l'annexe de la maison de quartier Saint-Louis. La parcelle comprend plusieurs éléments classés au titre des Monuments Historiques : le pavillon carré, le portail du 5 rue Royale, et la cour circulaire pavée, puis l'ancien manège pour les chevaux des gardes desservant les écuries dans les cours situées de part et d'autre.
Composer avec l'existant
La richesse du site tient à la qualité de ses espaces en creux. Pour les préserver, après démolition des bâtiments vétustes existants, l'architecte Clément Vergély a concentré le projet sur l'avenue de Sceaux, en lui tournant le dos, et en l'ouvrant largement sur la cour intérieure libérée.
La Rotonde, Versailles, 2020 © Martin Argyroglo
La monumentalité au service d'une architecture militaire
L'imposante entrée vers la Caserne des Dragons, ferme la perspective de la rue du Général Leclerc. Ce portail formé de plusieurs arcs superposés, emprunte son écriture au vocabulaire architectural classique. Cette référence à l'antiquité assoit l'autorité militaire. Les premiers niveaux sont assez sobres, seuls les tympans bénéficient de sculptures.
L'entrée monumentale de la Caserne des Dragons © Archives municipales de Versailles 1FI 670
Plus d'informations sur L'Observatoire des CAUE
Le jardin des Étangs Gobert
Les Étangs Gobert, 2020 © Martin Argyroglo
À l'origine, les étangs faisaient partie du réseau hydraulique conçu au XVIlème siècle par Thomas Gobert pour alimenter les fontaines du domaine de Versailles. Dans les années 1970, l'ouvrage, perdant sa fonction, devient une friche spontanée. Le paysagiste Michel Desvigne ne souhaitait pas donner à ce lieu un statut de jardin historique; "Le réservoir rectangulaire forme une digue encadrant ainsi un jardin naturaliste en creux, dont on peut faire le tour".
Une banquette unitaire et monumentale en béton blanc velouté, dessinée par l'architecte Inessa Hansch, vient habiter le centre d'une clairière, et un terrain de sport est installé dans une charmille. Ce jardin crée un trait d'union entre la Gare des Chantiers, et le quartier Saint-Louis.
🎧 Interview de Yacob, bénévole SOS Accueil Versailles au jardin partagé des Étangs Gobert (en haut de page).
Plus d'informations sur : Le site de Michel Desvigne paysagiste Le site d'Inessa Hansch architecte La fiche de l'Observatoire des CAUE
Le siège social de Nature & Découvertes
Le siège de Nature et Découverte vue de la passerelle, 2020 © Martin Argyroglo
Patrick Bouchain, maître d'oeuvre avec l'agence Du Coeur à l'Ouvrage (DCAO), est une figure reconnue pour ses transformations de friches industrielles. Quinze alcôves résultent d'une séquence régulière liée aux portiques de la halle. Elles fonctionnent comme des boîtes indépendantes surmontées de cornettes créant des puits de lumière colorée, et des jeux de volumes.
🎧 Interview de Bastien Lechevalier, architecte co-gérant de l'agence DCAO (en haut de page).
Le projet s'inscrit dans une stratégie "Bas-Carbone" ambitieuse, avec près de 3 000 m2 d'ossature bois, ses panneaux photovoltaïques et ses puits canadiens. Cette architecture inhabituelle participe à une nouvelle écriture du paysage urbain.
Le siège de Nature et Découvertes, 2020 © Martin Argyroglo
De la halle, au siège social La reconversion de la halle ferroviaire du Sernam de 1920 s'inscrit dans cette ligne. Le bâtiment longiligne est calé sur le rythme des portiques de la fine charpente métallique d'origine. Démontée et stockée, seule la partie haute des portiques a été réemployée, la nouvelle structure porteuse étant constituée de poteaux de bois massif, et de poutres en lamellé-collé.
La structure métallique de la halle avant transformation © CAUE 78
Plus d'informations sur : Le site de l'agence Du coeur à l'ouvrage Le site de L'Observatoire des CAUE
Le nouveau quartier des Chantiers
ZAC des Chantiers, 2020 © Martin Argyroglo
Redynamiser le quartier des Chantiers
L'objectif du projet d'aménagement était de donner une nouvelle dynamique au quartier sur des terrains en friche, et d'organiser des liaisons vers les autres quartiers. La gare étant l'une des plus fréquentées de la région Île-de-France, sa rénovation et son extension étaient indispensables, dans le respect du bâtiment d'origine. Le projet a permis la réalisation d'une gare routière, et le réaménagement des voiries, la reconversion d'une halle Sernam conservée, la construction d'un ensemble immobilier dédié au logement et à l'activité économique par les architectes Elisabeth et Christian de Portzamparc (accueillant des logements ainsi que des bureaux et commerces en pied d'immeubles), ainsi que la création de cheminements vers la rue de la Porte de Buc, et le quartier Saint-Louis.
🎧 Interview de Jeannine Deniau, habitante du quartier des Chantiers (en haut de page).
Vue depuis la gare des chantiers © Archives communales de Versailles 5 Fi 257
Vue aérienne depuis l'est © Archives communales de Versailles. 5Fi 80
Le collège Poincaré
Façade du collège Poincaré, 2020 © Martin Argyroglo
Une architecture marquée par l'Art déco
C'est en 1933 que l'architecte Hector Caignart de Mailly conçoit "L'école primaire supérieure et technique de jeunes filles Marie-Curie" comme le montre encore la très belle inscription en mosaïques dorées, sur la façade d'entrée. Les bâtiments en briques rouges et toits terrasses, sont soulignés de corniches blanches faisant ressortir l'horizontalité de l'ensemble. La grande porte en ferronnerie, les luminaires sous l'auvent, et les éléments décoratifs du hall d'entrée sont de formes géométriques, typiques du style Art déco, en vogue des années 1920 à 1930 environ.
Bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a été reconstruite à l'identique pour devenir le Collège Raymond Poincaré.
Le hall d'entrée et ses ornements © Archives communales de Versailles 5 FI 359
Cour de cuisine au collège © Archives communales de Versailles 1 FI 1017
Élévation des façades © Archives communales de Versailles 1 FI 319
Plan du collège Poincaré © Archives communales de Versailles 7 FI 322
La gare des Chantiers
Façade de la gare des Chantiers, 2020 © Martin Argyroglo
Conçue par l'architecte des Monuments historiques André Ventre en 1932 pour remplacer la première gare de 1849, elle est considérée lors de son inauguration comme : « la plus moderne et la plus audacieuse de toutes les gares de France ».
La gare domine une large rampe d'accès artificielle, six mètres au-dessus du niveau de la rue et des quais afin de passer au-dessus des voies. Sa façade monumentale d'écriture classique s'inspire du Grand Trianon mais cache un bâtiment très démonstratif des idées qui traversent l'architecture et l'urbanisme moderne, au début du XXème siècle. Le hall d'accueil est un espace généreux de grande hauteur, puis un vestibule assure la transition vers la « galerie-passerelle » située au-dessus des voies. Vue depuis les quais, c'est une architecture typique des années 1930 : jeu de lignes horizontales et verticales épurées, pilotis en béton pour soutenir la couverture des quais, tour de contrôle (entièrement vitrée à l'origine) symbolisant la vitesse et le temps.
Le vestibule d'accès à la galerie
Les différents espaces de la gare sont à la fois classiques dans leur expression et modernes dans les techniques et les nouveaux matériaux mis en œuvre, en particulier le béton armé, mis ici à profit pour concevoir un vaste espace sous une voute élégante, légère et transparente laissant pénétrer généreusement la lumière zénithale.
Vestibule d'accès à la galerie © Agence des Gares SNCF
La tour de contrôle
Si sa fonction de gestion du trafic, déjà important dans les années 1930, était bien réelle, la forte présence du bâtiment était aussi là pour symboliser la vitesse considérée comme valeur de progrès. Sa forme fait référence aux nouveaux moyens de transports : les trains, l'aviation, l'automobile mais aussi les paquebots auxquels les architectes faisaient souvent des allusions dans leurs projets.
La tour de contrôle © Agence des Gares SNCF
La galerie
La gare des Chantiers a expérimenté avec efficacité le nouveau principe de séparation des flux développé dans les années 1930. Sur cette photo, on peut discerner, de gauche à droite : la tour de contrôle, la galerie d'accès aux quais, le vestibule de liaison entre les quais et le grand hall d'accueil visible derrière les bureaux de la gare. Tous ces éléments sont directement accessibles, au même niveau, depuis le parvis devant la gare.
La galerie depuis les quais © Agence des Gares SNCF
Les Habitations à Bon Marché
HBM, 2020 © Martin Argyroglo
Les Habitations à Bon Marché (HBM) Versailles-Buc
En 1929, la Société anonyme d'HBM de la région de Versailles projette de construire des logements collectifs sur un terrain cédé par l'armée, à proximité de la gare des Chantiers construite en 1933. Cet ensemble de 302 logements est conçu par l'architecte Maurice Berry en 1932 pour loger des fonctionnaires civils et du personnel militaire. Il est propriété de la société ICF La Sablière, filiale de la SNCF depuis 1938 pour loger les cheminots. C'est le plus important des six gérées à Versailles.
Ces nouvelles résidences présentaient des concepts novateurs basés sur des théories hygiénistes. Ces théories se traduisent par de grandes cours ouvertes laissant circuler l'air et la lumière, et dans le même but, des appartements aux larges fenêtres sur les pièces à vivre, des équipements collectifs comme buanderie et borne-fontaine, mais ne comportaient pas encore de salles de bains, aménagées plus tard.
La standardisation des éléments de construction, identiques d'une résidence à l'autre, a permis de répondre aux exigences de coût, de qualité architecturale, d'hygiène et de confort.
La façade principale
Le dessin de la façade principale montre l'attention portée aux ouvertures qui sont largement dimensionnées, placées efficacement dans les angles du bâtiment et qui se transforment en larges verrières dans les ateliers d'artistes qui coiffent le bâtiment.
On notera également le soin porté au dessin de la grille et du portail de l'entrée.
HBM, façade principale © Archives communales de Versailles 1 T 2970
Activités annexes
Accéder au au parcours
Train
Départ : Place d'Armes à 5 min à pied de la gare Versailles-Rive-Gauche (RER C).
Arrivée : Gare de Versailles-Chantiers (RER C et Transilien N)