DétourLes CAUE  d'Île-de-France
Détour
Distance : 
1,4km
Temps : 
1h40

La Coulée verte René-Dumont

12ᵉ arrondissement

Architecture
© CAUE de Paris - V. Guiné
Architecture
© CAUE de Paris - V. Guiné

Découvrez le paysage parisien depuis les hauteurs du Viaduc des Arts, entre histoire ferroviaire, promenade plantée et façades hétéroclites. En surplomb du trafic parisien, à la hauteur des cimes des platanes en contrebas, venez traverser Paris et en apprendre davantage sur ses façades.

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Mode de mobilité
À pied
Type de parcours
Promenade
Publics
En famille
Public scolaire

Aperçu du parcours

Étape 1

Le Viaduc des Arts

mediaLe viaduc des arts, 2018 © Semaest - Nicolas Scordia

mediaLe viaduc dans les années 1950 © DR

Conçue par l'architecte Philippe Mathieux et le paysagiste Jacques Vergely, cette promenade paysagère emprunte le tracé de l'ancienne ligne de chemin de fer qui relie de 1859 à 1969 la gare de la Bastille à Verneuil-l’Étang en passant par Vincennes (nommée aussi la ligne de la Bastille du chemin de fer « Paris-Strasbourg »). Long de 4,5 km et haut de 10 mètres, le viaduc permet d'observer le quartier, les façades, les matériaux et les différents gabarits des architectures qui se côtoient à travers les époques.

mediaPlan des gares voyageurs de Paris, 1921, Paris en 8 jours © BNF

Historique

Le dénivelé topographique entre la Bastille et la rue Rambouillet, exigeait la construction d’une voie ferrée aérienne. Réalisée en 1859 par Émile Vuigner et Albert Bassompierre-Sewrin et opérationnelle pendant 110 ans jusqu’à la mise en service de ligne souterraine du RER A en 1969, cette ligne ferroviaire a été laissée à l'abandon pendant plus de 10 ans.

mediaLe Viaduc des Arts avant sa réhabilitation, années 1970 © DR

Dans les années 1970, l'APUR (Atelier Parisien d’Urbanisme) est chargé de réfléchir au devenir de la gare et du viaduc. Sur le site de la gare, reconvertie temporairement en salle d’expositions, il est proposé de réaliser un nouveau front bâti de logements et de commerces. En 1984, la gare de la Bastille est démolie pour laisser place à la construction de l’Opéra Bastille. Concernant le Viaduc, deux hypothèses sont envisagées, l'une étant de l'aménager en promenade piétonne, l'autre de le détruire afin de réaliser une continuité bâtie, en alignement sur l’avenue Daumesnil. Cette seconde hypothèse est très vite écartée. L’ouvrage préservé et restauré permet de créer une façade de qualité tout en accueillant des activités offrant une nouvelle dynamique pour l’avenue Daumesnil.

mediaLa gare de la Bastille, Charles Lansiaux, 30 juillet 1921 © DHAAP

mediaLa gare de la Bastille, capture du film "La Bastille" 1969, Service cinéma SNCF © SARDO Médiathèque SNCF

Genèse du projet

En 1983, la réalisation de la promenade plantée figure parmi les projets majeurs dans le cadre de la mise en valeur des quartiers de l’est parisien. Une réflexion est entamée à partir de 1986 pour réaménager le quartier autour d’espaces verts. En 1987, le conseil de Paris approuve les principes d’aménagement de la promenade et décide d'acquérir les emprises SNCF de la ligne désaffectée. Un an plus tard, les travaux commencent sur le viaduc. Cette promenade le long du boulevard Daumesnil débute de l'arrière de l’Opéra Bastille et s’étire jusqu’à la porte de Montempoivre, boulevard Soult. L'architecte Philippe Mathieux et le paysagiste Jacques Vergeley conçoivent la promenade. L'architecte Patrick Berger est chargé de la réhabilitation des arcades et de la conception de l'escalier d'accès au viaduc.

mediaPerspective originale du concours de la promenade plantée © Philippe Mathieux, Jacques Vergely

Long de 1,5 km, le viaduc compte 64 voûtes sous la promenade plantée. Une cinquantaine d’artisans passionnés y exercent leurs talents dans des corps de métiers variés de la mode et de la décoration.

C’est la première promenade plantée au monde conçue au-dessus d’un viaduc. L'architecte Philippe Mathieux a cherché à établir une unité pour cette promenade étroite de seulement 9 mètres : [...] ce mince « fil vert » forme un ensemble, plutôt qu’une succession de jardins mis bout à bout [...] Des lieux particuliers, « les jardins clos », situés à espacements réguliers, ont été aménagés. Ces enclos, que l’on découvre en franchissant une porte végétale, sont dessinés selon un tracé identique mais avec des thèmes différents : le jardin des haies taillées ; le jardin blanc ; le jardin de treillage ; les colonnes de roses… Source : site internet de Philippe Mathieux

🎧 Passage train voyageur, Section Centrale Cinématographique de la SNCF © Médiathèque SNCF

Étape 1

Le Viaduc des Arts

mediaLe viaduc des arts, 2018 © Semaest - Nicolas Scordia

mediaLe viaduc dans les années 1950 © DR

Conçue par l'architecte Philippe Mathieux et le paysagiste Jacques Vergely, cette promenade paysagère emprunte le tracé de l'ancienne ligne de chemin de fer qui relie de 1859 à 1969 la gare de la Bastille à Verneuil-l’Étang en passant par Vincennes (nommée aussi la ligne de la Bastille du chemin de fer « Paris-Strasbourg »). Long de 4,5 km et haut de 10 mètres, le viaduc permet d'observer le quartier, les façades, les matériaux et les différents gabarits des architectures qui se côtoient à travers les époques.

mediaPlan des gares voyageurs de Paris, 1921, Paris en 8 jours © BNF

Historique

Le dénivelé topographique entre la Bastille et la rue Rambouillet, exigeait la construction d’une voie ferrée aérienne. Réalisée en 1859 par Émile Vuigner et Albert Bassompierre-Sewrin et opérationnelle pendant 110 ans jusqu’à la mise en service de ligne souterraine du RER A en 1969, cette ligne ferroviaire a été laissée à l'abandon pendant plus de 10 ans.

mediaLe Viaduc des Arts avant sa réhabilitation, années 1970 © DR

Dans les années 1970, l'APUR (Atelier Parisien d’Urbanisme) est chargé de réfléchir au devenir de la gare et du viaduc. Sur le site de la gare, reconvertie temporairement en salle d’expositions, il est proposé de réaliser un nouveau front bâti de logements et de commerces. En 1984, la gare de la Bastille est démolie pour laisser place à la construction de l’Opéra Bastille. Concernant le Viaduc, deux hypothèses sont envisagées, l'une étant de l'aménager en promenade piétonne, l'autre de le détruire afin de réaliser une continuité bâtie, en alignement sur l’avenue Daumesnil. Cette seconde hypothèse est très vite écartée. L’ouvrage préservé et restauré permet de créer une façade de qualité tout en accueillant des activités offrant une nouvelle dynamique pour l’avenue Daumesnil.

mediaLa gare de la Bastille, Charles Lansiaux, 30 juillet 1921 © DHAAP

mediaLa gare de la Bastille, capture du film "La Bastille" 1969, Service cinéma SNCF © SARDO Médiathèque SNCF

Genèse du projet

En 1983, la réalisation de la promenade plantée figure parmi les projets majeurs dans le cadre de la mise en valeur des quartiers de l’est parisien. Une réflexion est entamée à partir de 1986 pour réaménager le quartier autour d’espaces verts. En 1987, le conseil de Paris approuve les principes d’aménagement de la promenade et décide d'acquérir les emprises SNCF de la ligne désaffectée. Un an plus tard, les travaux commencent sur le viaduc. Cette promenade le long du boulevard Daumesnil débute de l'arrière de l’Opéra Bastille et s’étire jusqu’à la porte de Montempoivre, boulevard Soult. L'architecte Philippe Mathieux et le paysagiste Jacques Vergeley conçoivent la promenade. L'architecte Patrick Berger est chargé de la réhabilitation des arcades et de la conception de l'escalier d'accès au viaduc.

mediaPerspective originale du concours de la promenade plantée © Philippe Mathieux, Jacques Vergely

Long de 1,5 km, le viaduc compte 64 voûtes sous la promenade plantée. Une cinquantaine d’artisans passionnés y exercent leurs talents dans des corps de métiers variés de la mode et de la décoration.

C’est la première promenade plantée au monde conçue au-dessus d’un viaduc. L'architecte Philippe Mathieux a cherché à établir une unité pour cette promenade étroite de seulement 9 mètres : [...] ce mince « fil vert » forme un ensemble, plutôt qu’une succession de jardins mis bout à bout [...] Des lieux particuliers, « les jardins clos », situés à espacements réguliers, ont été aménagés. Ces enclos, que l’on découvre en franchissant une porte végétale, sont dessinés selon un tracé identique mais avec des thèmes différents : le jardin des haies taillées ; le jardin blanc ; le jardin de treillage ; les colonnes de roses… Source : site internet de Philippe Mathieux

🎧 Passage train voyageur, Section Centrale Cinématographique de la SNCF © Médiathèque SNCF

Étape 2

Église Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts

mediaFaçade de l'église Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts, 2015 © Mbzt Wikimédia

Architecture

Érigée en 1902, l'église Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts est construite de brique beige et de pierre sur un plan basilical en croix latine. Elle se termine par un chevet plat, de style néo-roman, inspiré du style roman des XIᵉ et XIIᵉ siècles, épuré. Son portail d'entrée est en plein cintre (arc semi-circulaire sans brisure) dit festonné (arc dentelé, suite de segments d'arcs de petite taille). Sa façade arbore des baies à trois lancettes, des fenêtres allongées et arrondies à leur sommet et une frise de fleurs en céramique. Sa tour-clocher fut édifiée sur les premières travées de la nef, couverte d'une courte flèche d'ardoise.

mediaCharles Lansiaux, 30 juillet 1921 © DHAAP

À l'intérieur, plusieurs éléments de style Art nouveau décorent l'édifice. Conçue par les Ateliers Dorignies, la verrière de la coupole au-dessus du chœur est faite de pavés de verre moulé liés par du ciment. "Le voisinage d'éléments anciens et modernes sur la façade annonce les contrastes sensibles à l'intérieur de l'église. Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts offre un bel exemple de juxtaposition d'un style ancien - le néo-roman - et de techniques nouvelles. Derrière le sanctuaire, une haute grille en fer a séparé l'ancien chœur - transformé en chapelle - du reste de l'édifice [...]." Source : Dictionnaire des églises de Paris, Georges Brunel, 1995

mediaLe chœur, son ancien hôtel et sa coupole de verre, 30 juillet 1921 © DHAAP - Charles Lansiaux

Histoire

"Pour donner une succursale à Sainte-Marguerite, l'administration municipale loua en 1802 l'ancienne chapelle des Mousquetaires noirs, où le cardinal de Rohan avait en 1779 transféré l'hospice des Quinze-Vingts, fondé par saint Louis près du Louvre vers 1254 pour y abriter quinze fois vingt aveugles. En 1898, l'abbé Rivière prit la décision de reconstruire la chapelle trop étroite et acquit un emplacement sur l'avenue Ledru-Rollin. C'est finalement la Ville de Paris qui fit construire l'église, sur les plans de Joseph Vaudremer et Lucien Roy, après avoir racheté le terrain en 1902. L'édifice béni en 1903 fut consacré le 11 novembre 1909" Source : Dictionnaire des églises de Paris, Georges Brunel, 1995

mediaCarte postale ancienne, 1910 env. © Wikimedia Commons

Informations

Date : 1902 Architecte : Joseph-Émile Vaudremer, Paul Bischoff et Lucien Roy Adresse : 57 Rue Traversière, 75012

Étape 3

Habitations à Bon Marché

media Les HBM depuis le Viaduc des Arts © CAUE de Paris - V. Guiné

Les HBM (Habitations à Bon Marché) correspondaient, jusqu'en 1950, aux actuelles Habitations à Loyer Modéré (HLM). Dans les années 1850, une réflexion est lancée sur la production des logements pour les classes ouvrières, jugée comme un enjeu de la productivité dans un monde en pleine révolution industrielle.

L'immeuble du 14 rue Abel n'est achevé qu'après la guerre. Le projet réalisé est plus sobre que le projet initial. Il constitue toutefois une réussite exceptionnelle, à la fois par ses proportions et par le jeu des matériaux (brique, béton et pierre meulière).

media HBM depuis la rue Abel © Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris, Service communication

Architecture

Faits de brique et de béton armé, matériaux économiques, les bâtiments sont implantés sur une parcelle de 2 203 m². Ils sont orientés nord-sud pour proposer des logements traversants est-ouest. La hauteur des sept étages permet un ensoleillement convenable des 148 appartements.

Les ornements brisent l’austérité et la monotonie des façades : lignes de refends en pierre sur des soubassements qui redivisent le bâtiment, éléments architecturaux en volume (balcons ou balconnets, terrasses, entrées, bow-windows sur plusieurs étages, corbeaux, corniches, etc.).

Les briques permettent une polychromie économique par l’alternance de briques blanches, rouges, brunes, ocres ou beiges et même occasionnellement bleues. Ce calepinage apporte des motifs géométriques qui signalent le premier étage, les corniches et les frises. Ces HBM sont composées d'éléments structurels apparents à la logique rationaliste, qui participent ainsi à l’esthétique des façades : ancres de tirants métalliques, linteaux, ventouses, garde-mangers, même les cheminées deviennent décor. Afin de protéger des bruits de la circulation des trains de l'ancienne voie ferrée, le pignon est rendu aveugle.

Informations

Date : 1913-1922 Architecte : Emile Bois Adresse : 14 rue Abel, 75012

Étape 4

Place du 19 mars 1962

media Rue Michel Chasles depuis la passerelle du Viaduc des Arts © CAUE de Paris - V. Guiné

Les trois immeubles d'angle de la place du 19 mars 1962 sont de remarquables exemples d'architecture post-haussmanienne. L'immeuble de rapport parisien en pierre de taille introduit par les travaux haussmanniens du Second Empire, devient de plus en plus sophistiqué à partir de 1870. Cela se voit renforcé par les règlements de construction de 1884 et 1902 qui libèrent les formes architecturales, favorisant des ornements saillants et des combles bombés.

media Les combles prenant la forme d'un dôme © CAUE de Paris - V. Guiné

Leurs façades ondulent grâce aux fenêtres en saillies préfigurant la généralisation des bow-windows au début du XXᵉ siècle. Dômes, cariatides, moulures... sont autant d'éléments d'ornementation qui montrent l'intérêt porté par les architectes de l'époque pour des constructions excentriques et singulières, en opposition à l'immeuble haussmannien très codifié, et jugé quelquefois austère. Cette pensée architecturale trouve son apogée dans la création du concours de la plus belle façade parisienne dès 1898.

media Les cariatides © CAUE de Paris - V. Guiné

Étape 5

Commissariat et immeuble de logements

mediaLe commissariat depuis le Viaduc des Arts © CAUE de Paris - V. Guiné

Construit en 1991 par l'architecte espagnol Manuel Nuñez Yanowsky, ce bâtiment est composé de deux programmes :

  • un commissariat en rez-de-chaussée
  • 37 logements répartis sur différents niveaux

media© Coll. Pavillon de l'Arsenal

Le bâtiment s'implante à l'angle de la rue de Rambouillet et de l'avenue de Daumesnil, il emprunte les formes du mouvement postmoderne de la seconde moitié du XIXᵉ siècle avec des références à l'art ancien, notamment les colonnes.

Il est couronné d'une série de 15 Atlantes représentant l'Esclave mourant de Michel-Ange (original au Louvre). La moitié des statues regarde vers l’illustre prison de la Bastille. Les corniches ont été préfabriquées et les sculptures agrandies (6 mètres) par rapport à l'original.

mediaIntérieur du bâtiment © Manuel Nuñez Yanowsky

Informations

Date : 1991 Architecte : Manolo Nuñez Yanowsky Adresse : 78 avenue Daumesnil, 23 rue de Rambouillet, 75012

Étape 6

Le Ground Control

mediaL'entrée du Ground Control © CAUE de Paris

Cet espace de plus de 6 hectares, appelé site du Charolais, abritait, avant leur transfert en 1920 vers Nevers, des ateliers de réparation de locomotives. En lieu et place de ces entrepôts, fut installé un atelier de télégraphie et d'imprimerie des billets, une nouvelle messagerie-départ, et un nouveau centre de tri postal entre 1923 et 1926. Cette ancienne halle de tri P.T.T. réceptionnait et triait les trains SNCF acheminant le courrier à la capitale.

Dans l'attente d'un projet pour cet espace de plus de 4 000 m², SNCF Immobilier a confié le soin d'animer temporairement les lieux à l'entreprise culturelle Ground Control et aux membres des Sites Artistiques Temporaires. Ouvert en 2017, cet espace hybride et pluridisciplinaire sera transformé à l'horizon 2025, en un nouveau quartier de logements, de bureaux et de commerces de proximité. Cet espace a été réhabilité en « halle à manger », en lieu d'expositions, de concerts avec ateliers et boutiques devenant ainsi un lieu de transition, de redynamisation et de valorisation du quartier en attendant sa mutation urbaine.

media Un TGV postal au terminal de tri P.T.T. de la Gare de Lyon, 2004 © letraindalain.free.fr

L'urbanisme transitoire

  • Occupation temporaire de lieux vacants, comme préalable à un aménagement pérenne.
  • Transition entre l’usage historique et sa mutation à venir.
  • Occasion pour la société civile, associations et acteurs économiques d’expérimenter de nouveaux usages.

L'urbanisme transitoire a pour vocation de révéler ces lieux, d’éviter leur dégradation, de développer une économie, et de permettre ainsi la redécouverte par tous de ce patrimoine, hérité d’une histoire ferroviaire et d‘une identité forte.

Étape 7

Immeuble de logements

media La façade du bâtiment visible depuis le Viaduc des Arts © CAUE de Paris

La qualité fonctionnelle des 49 logements de ce bâtiment se lit dans les façades. Les loggias de ces appartements traversants permettent des vues dégagées sur la rue de Charenton. Des duplex occupent les parties en émergence des volumes du bâtiment, bien visibles depuis la promenade plantée du Viaduc des arts. Les façades sont en béton lasuré et en bois.

Informations

Date : 1998 Architecte : Isabelle Biro, Fabienne Gérin-Jean Adresse : 176-178 rue de Charenton, 75012

Étape 8

Train de fret en 1985

mediaUn train de fret en direction de la gare de La Bastille © Didier Duforest, 25 septembre 1985

Écoutez l'audio et plongez-vous en 1985 quand ce train de fret traverse l'ancienne plate-forme du viaduc sur la rue Montgallet en direction de la gare de La Bastille.

La desserte ferroviaire de la gare de Reuilly était, comme pour la gare des Gobelins, raccordée à la petite ceinture par un embranchement. Dans le courant de l’année 1985, la mise en œuvre d’une vaste opération immobilière contraindra la SNCF à vendre ses terrains, malgré une activité non négligeable.

🎧 Train au départ de la gare. Aiguillage. Section Centrale Cinématographique de la SNCF © Médiathèque SNCF

Étape 9

Jardin de Reuilly

media Le jardin de Reuilly, 2011 © Patrick Janicek

Achevé en 1995, le jardin de Reuilly est situé devant de la Mairie du 12ᵉ arrondissement. D’une superficie de 15 200 m², il est l'un des plus grands jardins publics du 12ᵉ. Il a été créé à l'emplacement d'un vaste échangeur ferroviaire et de l’ancienne gare de marchandises de Reuilly. La gare de voyageurs, conservée et restaurée, est devenue la maison des associations du 12ᵉ avec son jardin partagé.

mediaL'échangeur de Reuilly en 1950 © IGN

mediaLe jardin de Reuilly en 2017 © IGN

Sa pelouse encaissée en arc de 4 200 m² est surplombée d'une passerelle dans la continuité de la promenade plantée. Des petits jardins viennent s'accrocher sur la périphérie du parc. Le jardin de Reuilly a été renommé « jardin de Reuilly - Paul Pernin » en l’honneur du maire du 12ᵉ arrondissement de 1983 à 1995. Dispersées dans le jardin, certaines sculptures ont été commandées pour l’Exposition Internationale des Arts et Techniques de 1937.

Reconduction photographique

Cette étape du parcours est située à l'entrée du jardin de Reuilly afin de vous permettre d'effectuer une reconduction photographique in situ. Ci-dessous, deux photographies anciennes vous replongent dans les années 1980, à l'emplacement de la gare Paris-Reuilly.

mediaL'échangeur de Reuilly, 1985 © Didier Duforest

mediaL'échangeur de Reuilly, 1987 © Gérard Sand

Activités annexes

Nous vous proposons de découvrir des lieux d'intérêt situés à proximité de votre itinéraire. Vous pourrez les retrouver sur la carte du parcours qui vous guidera.

Accéder au au parcours

Bus


Bus 61, arrêt Daumesnil - Ledru Rollin


Bus 29, arrêt Daumesnil - Ledru Rollin

Métro


Station Bastille, sortie 7


Station Ledru-Rollin, sortie 4

Vélib'


Station Vélib' 12002 Lacuée - Lyon

RER


Station Gare de Lyon, sortie 3