Devinettes de l'avenue René-Coty
14ᵉ arrondissement
Parcourez le 14ᵉ arrondissement, d’une enceinte à l’autre. Depuis la Cité internationale universitaire jusqu'à Denfert-Rochereau, promenez-vous à l’ombre des platanes de l’avenue René-Coty. À travers des devinettes, découvrez l'histoire et le patrimoine qui ont façonné le paysage urbain de l’ancien village de Montrouge !
Aperçu du parcours
Bastion 81
Pavillon de la porte d'Arcueil © CAUE de Paris
Plus communément appelé « Poste d'Arcueil », le pavillon de la porte d'Arcueil a été construit en 1930, à la place du bastion n°81 de l’ancienne enceinte de Thiers.
C'est ici que se déroulait la dernière étape du traitement des eaux envoyées au réservoir Montsouris (voir étape 4).
Depuis 2006, le pavillon est surmonté d’une œuvre de Claude Lévêque intitulée « Tchaïkovski » et réalisée à l’occasion de la création de la ligne 3a du tramway.
© CAUE de Paris
Le boulevard Jourdan et l’ensemble des boulevards des Maréchaux suivent l’ancien tracé de l’enceinte de Thiers, qui porte le nom du chef du gouvernement de l’époque.
Cette ultime fortification de la capitale, construite entre 1840 et 1944, mesure 34 kilomètres de long. Construit au milieu des champs, ce mur englobe les villages les plus proches qui seront annexés à Paris en 1860 et fixe une nouvelle limite pour la capitale.
Boulevard Jourdan © CAUE de Paris
Contenus additionels
Bastion 81
Pavillon de la porte d'Arcueil © CAUE de Paris
Plus communément appelé « Poste d'Arcueil », le pavillon de la porte d'Arcueil a été construit en 1930, à la place du bastion n°81 de l’ancienne enceinte de Thiers.
C'est ici que se déroulait la dernière étape du traitement des eaux envoyées au réservoir Montsouris (voir étape 4).
Depuis 2006, le pavillon est surmonté d’une œuvre de Claude Lévêque intitulée « Tchaïkovski » et réalisée à l’occasion de la création de la ligne 3a du tramway.
© CAUE de Paris
Le boulevard Jourdan et l’ensemble des boulevards des Maréchaux suivent l’ancien tracé de l’enceinte de Thiers, qui porte le nom du chef du gouvernement de l’époque.
Cette ultime fortification de la capitale, construite entre 1840 et 1944, mesure 34 kilomètres de long. Construit au milieu des champs, ce mur englobe les villages les plus proches qui seront annexés à Paris en 1860 et fixe une nouvelle limite pour la capitale.
Boulevard Jourdan © CAUE de Paris
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Square Montsouris
Rue du square Montsouris © CAUE de Paris - T. Ménivard
Créée en 1922, la rue du square Montsouris est une voie privée, tout de même ouverte à la circulation publique. Elle est bordée d’une soixantaine de maisons mitoyennes dont vingt-huit en briques rouges ou ocres conçues par l’architecte Jacques Bonnier. À l’époque de leur construction, ces pavillons étaient considérés comme des habitations bon marché (HBM), ancêtre des habitations à loyer modéré (HLM).
Les façades de ces maisons reflètent divers courants architecturaux :
- Art nouveau : beaucoup de courbes sur les façades et des ferronneries complexes. Ses motifs trouvent leur inspiration dans la nature : fleurs, feuillages, lianes enroulées, animaux et figures féminines, que l’on résume par les 3F : faune / flore / femme. On en trouve un exemple au n°38 de la rue.
- Art déco : des formes et des volumes simples, privilégiant les surfaces planes, les lignes droites, fluides et les formes géométriques. On en trouve un exemple au n°4 de la rue.
- Moderne : des lignes géométriques minimales, emploi de techniques nouvelles. S’inspirant de l’univers industriel, le béton armé est un matériau phare de ce style pour créer des bâtiments aux volumes simples, dépourvus d’ornementation. Au n°2, observez la maison Gaut, conçue en 1923 par les frères Perret, pionniers du béton armé à Paris.
Maison Gaut © CAUE de Paris - T. Ménivard
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Maison-atelier Ozenfant
Maison Ozenfant © CAUE de Paris - T. Ménivard
La maison-atelier Ozenfant a été conçue en 1923 par Le Corbusier et son cousin Pierre Jeanneret, pour le peintre Amédée Ozenfant, pionnier du mouvement moderne et co-fondateur du purisme avec Le Corbusier.
Cette villa respecte les règles de l’architecture moderne : une structure de type poteaux-dalles en béton armé, qui permet de libérer les murs extérieurs et les cloisons intérieures de toutes fonctions portantes, offrant une grande liberté dans le plan et dans l’organisation de la façade.
Celle-ci, devenue une simple peau mince, peut être percée de larges baies vitrées placées indépendamment de la structure.
L’atelier Ozenfant avant sa dernière rénovation © Agence Rol - Gallica BnF
Les deux façades d’angle sont traitées avec simplicité. Seul un petit escalier à spirale en béton anime la volumétrie stricte du bâtiment.
Aujourd'hui, la maison a été transformée, le garage supprimé, le rythme des fenêtres du rez-de-chaussée changé, les volumes intérieurs cloisonnés. À l’origine, au dernier étage il y avait des sheds (une toiture en dents de scie à l'image d'un hangar) laissant entrer la lumière du plafond comme on peut le voir sur la photo ci-dessus. On y trouve désormais une terrasse.
Atelier Ozenfant avec toiture à sheds © Agence Rol - Gallica BnF
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Réservoir de Montsouris
Lanternons d’arrivée des eaux au réservoir de Montsouris © CAUE de Paris
Face à vous, recouvert de gazon, se trouve l’un des plus grands réservoirs d’eau potable de Paris.
Vers 1850, l’eau potable était encore rare à Paris. Le préfet Haussmann charge l’ingénieur Eugène Belgrand de trouver comment stocker et protéger l’eau à Paris et ainsi révolutionner le rapport à l’eau potable des Parisiens. Il a l’idée de capter les eaux souterraines et de les acheminer jusqu’au réservoir par l'aqueduc de la Vanne sur plus de 150 km.
Mur en meulière © Pierre-Michaël Tissot
Le réservoir a été construit entre 1869 et 1874 sur l’un des points les plus hauts du sud de Paris. Il alimente encore aujourd’hui en eau près de 20 % des Parisiens.
Il est constitué de pierres meulières puis recouvert de gazon pour éviter les variations de température. Une meulière est une pierre solide et trouée. Imbriquées les unes aux autres et assemblées par des joints, ces pierres permettent une isolation optimale !
Les galeries du réservoir où sont stockées les eaux © François Grunberg - Ville de Paris
À l’intérieur, se trouve la « cathédrale de l’eau » qu’on reconnaît grâce à ses galeries voûtées et à ses 1800 piliers maçonnés en forme d’arcs pour soutenir le poids du réservoir.
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Fontaine Wallace
Fontaine Wallace © CAUE de Paris
Avec le siège de Paris (guerre franco-allemande) et la Commune en 1871, de nombreux aqueducs ont été détruits et le prix de l’eau a considérablement augmenté. Paris fait alors face à une pénurie d'eau.
Richard Wallace, riche collectionneur Britannique et parisien, décide de faire don à la ville de 50 fontaines à boire pour que les habitants de Paris ne meurent plus jamais de soif. Face au succès de ces fontaines, Paris décide d’en commander une trentaine de plus.
Les cariatides des fontaines wallace © Clément Dorval - Ville de Paris
Appelées « cariatides », les quatre femmes qui portent le dôme sont toutes différentes, soit par la position de leurs genoux et de leurs pieds, soit par la manière dont leur tunique est nouée au niveau du corsage. Elles représentent la bonté, la simplicité, la charité et la sobriété, ainsi que les quatre saisons de l’année.
Fontaine Wallace en applique © Mbzt
Ces fontaines ont une apparence très réfléchie. Elles s’intègrent parfaitement dans la ville : elles sont grandes pour être repérées, mais pas trop pour ne pas rompre l’harmonie du paysage urbain. Il en existe d’autres modèles en applique ou à colonnettes.
🎞 Découvrez le procédé de fabrication des fontaines en regardant le témoignage de Fabrice Juszczak, directeur marketing de l'entreprise GHM, fonderie des fontaines Wallace, en cliquant sur l'icône "Lire la vidéo" en haut.
Découvrez notre parcours Détour dédié aux fontaines parisiennes.
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Maison-atelier Lemordant
Villa-atelier de Lemordant © CAUE de Paris - T. Ménivard
Construite en 1929 par l’architecte Jean Launay, cette maison-atelier a été conçue par et pour le peintre breton Jean-Julien Lemordant.
Ancien élève de l’école d’architecture de Rennes, il conçoit lui-même les plans de la maison qu’il imagine grande, harmonieuse, sobre et élégante. La structure principale est en béton armé afin de résister à la poussée des terres vers l’avenue.
Lemordant a également dessiné le mobilier de la maison dans un style Art déco. Il est conservé au musée des Beaux-Arts de Quimper. L’intérieur de la maison est lui très moderne par ses équipements. Par exemple, un ascenseur relie tous les étages et un réseau téléphonique interne permet de joindre toutes les parties de la maison.
Photo de la villa-atelier sur sa parcelle étroite © CAUE de Paris - T. Ménivard
Construite sur une parcelle particulièrement contrainte, la maison-atelier est coincée entre l’avenue René-Coty, la rue de l’Aude et les remparts obliques de 7 mètres de haut du réservoir de Montsouris. Ce terrain étroit, fortement pentu et de forme triangulaire, était resté vacant depuis la création de l’avenue Montsouris. Il est mis aux enchères par la Ville de Paris en 1927 et Lemordant en fait l’acquisition pour y construire son « hôtel pour un peintre ».
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Rue des artistes
© CAUE de Paris - T. Ménivard
Ouverte en 1853, cette rue a été ainsi nommée car elle est une ancienne résidence d’artistes. Depuis, des peintres comme Claude Rameau et Louis Charlot y ont partagé un atelier au début du XXᵉ siècle.
Maison-atelier de Marcel Zielinsky © CAUE de Paris - T. Ménivard
En tournant à gauche jusqu’au croisement de la rue des artistes avec la rue Gauguet, vous pourrez voir au n°7 de la rue Gauguet une maison-atelier de deux étages, conçue dans la veine du mouvement moderne. Construite par l’architecte Marcel Zielinsky en 1931, elle accueille le peintre décorateur Gaston André et plus tard Nicolas de Staël lui aussi peintre. La grande hauteur de l’atelier leur permettra de peindre des tableaux de formats monumentaux.
En reprenant la rue des artistes jusqu'au n°6, vous pourrez admirez les façades colorées et illustrées.
© CAUE de Paris - T. Ménivard
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Gymnase AliceMilliat
Extérieur du gymnase Alice Milliat © CAUE de Paris
Le gymnase Alice Milliat, conçu par l’architecte Robert Bernard-Simonet et le paysagiste Yves Deshayes, a été livré en octobre 2005. Son nom fait référence à la sportive Alice Milliat (nageuse, hockeyeuse et rameuse) qui a milité au début du XXᵉ siècle pour l’insertion des femmes dans les Jeux Olympiques.
Une fois encore, le bâtiment s’est glissé dans une parcelle particulièrement contrainte derrière un mur trop solide pour être détruit et un talus préexistant.
Intérieur du gymnase Alice Milliat © Robert Bernard-Simonet
Ces contraintes ont pu offrir 10,5 mètres de hauteur libre pour l’un des plus grands murs d’escalade de Paris !
À l’intérieur, une poutre traversant le plafond du gymnase en longueur, loge les vestiaires et les locaux techniques et porte l’ancien jardin d’agrément devenu un jardin partagé accessible depuis un escalier/belvédère situé à l’extérieur, à l'angle des deux rues.
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Maison maternelle
La Maison maternelle du côté de la rue d’Alésia © CAUE de Paris - T. Ménivard
La Maison maternelle de la Fondation Louise Kopp a été construite en 1909 par les architectes J. Charlet et F. Perrin. Aligné sur l'avenue, le bâtiment principal présente une façade dont les murs en briques claire sont ornés de briques rouges, dessinant une sorte de "point de croix" d'un caractère volontairement enfantin.
Distribution de viande aux femmes sans travail, Charles Lansiaux © BHVP
Cette fondation avait pour but d’accueillir provisoirement et gratuitement les jeunes enfants de familles en détresse. Les enfants étaient abrités, nourris, blanchis et habillés si nécessaire. La durée de séjour ne pouvait excéder trois mois. La fondation accueillait également les femmes dans le besoin.
Aujourd’hui, elle fait partie des « Maison d’enfants à caractère social ». Elle est ouverte toute l’année 24 heures sur 24 et accueille toutes les urgences. Elle assure la réception, l’hébergement et la scolarisation de jeunes de 3 à 16 ans qui lui sont confiés par les services de l’Aide sociale à l’enfance.
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Sortie des catacombes
Sortie des catacombes de Paris © CAUE de Paris
Les 1,7 kilomètres et 11 000 m² de galeries labyrinthiques abritent six millions d’ossements, provenant de différents cimetières parisiens. La profondeur des catacombes varient entre 1,80 à 20 mètres. Attention, les visites sont sous réservation et jamais sans guide car il est difficile de trouver du réseau à ce niveau de profondeur !
Depuis 2017, le parcours s’achève par cette sortie conçue par l’agence Yoonseux architectes. La blancheur et les volumes de cet espace de transition accompagnent le visiteur dans son retour vers la lumière du jour, après ce parcours sombre et sinueux.
Entrée des Catacombes de Paris © CAUE de Paris
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Hôpital La Rochefoucauld
L'hôpital La Rochefoucauld © CAUE de Paris
L'hôpital La Rochefoucauld a été fondé en 1781 et installé en pleine campagne, sur un très grand terrain. À cette époque, il était destiné à des ecclésiastiques (religieux, membres du clergé) et à des militaires nécessiteux. En 1802, il devient une maison de retraite.
L’établissement est considérablement agrandi et c’est l’architecte des hôpitaux de la Couronne et de l’ordre de la Charité, Jacques-Denis Antoine, qui est chargé de sa reconstruction.
À l’origine, un grand parc s’étend jusqu’à l’actuelle place Denfert-Rochereau et bien au-delà de l’avenue René-Coty. Il permet d’offrir aux pensionnaires de l’air pur et des possibilités de promenades dans un beau paysage. Il est réduit une première fois pour la construction de la ligne de Sceaux puis par le percement de l’avenue Montsouris.
Le regard de Saux © CAUE de Paris
En 1821, « la Maison Royale de Santé » change de nom en hommage à sa principale donatrice, la vicomtesse de La Rochefoucauld.
L’hôpital de La Rochefoucauld a fermé ses portes en 2019 pour être mis en vente. Il est actuellement temporairement occupé par le commissariat de police du 14ᵉ arrondissement.
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Avenue René-Coty
Allée Samuel-Beckett, concours photographique Portraits de paysages © Olivia Auger
Cette promenade plantée est souhaitée par le préfet Haussmann pour conduire les promeneurs vers le futur grand espace vert parisien, le parc Montsouris, créé en prévision de l'exposition universelle de 1867.
Les expropriations nécessaires à la création de cet axe ont également conduit à amputer le jardin de l’hôpital La Rochefoucauld encore davantage qu’il ne l’avait déjà été par la construction de la ligne ferroviaire de Sceaux.
Aujourd’hui, la nouvelle avenue s’organise en une contre-allée plantée d’arbres au centre, bordée de deux chaussées pour les voitures, chacune à sens unique. Depuis 1999, son allée centrale est appelée « allée Samuel-Beckett », en mémoire de l'écrivain, poète et dramaturge irlandais.
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Gare RER Denfert-Rochereau
Gare Denfert-Rochereau © CAUE de Paris - T. Ménivard
Construite en 1846, c’est la gare la plus ancienne de Paris. Elle était à l’époque en dehors des limites administratives de Paris et marquait le départ de la ligne de Sceaux.
Elle doit sa forme arrondie à l'ingénieur Claude Arnoux, qui l’a conçue comme un démonstrateur de son système ferroviaire dit « Arnoux », qui permettait grâce à des trains articulés d’emprunter des lignes avec de fortes courbures. Les trains suivent une voie unique en forme de boucle afin de d’éviter les pertes de temps dues au retournement des locomotives aux terminus des gares.
En 1859, la compagnie des chemins de fer de l'Orléanais a prolongé la ligne entre Orsay et Limours par Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Entre 1889 et 1892, la ligne est prolongée dans Paris jusqu'à la station Luxembourg. S'ensuit la construction de la station Port-Royal située un peu plus loin.
L’horloge de la gare Denfert-Rochereau© CAUE de Paris
L’architecte Alexis Dulong lui a dessiné un fronton triangulaire dans lequel des bas-reliefs représentent deux allégories de l'invention ferroviaire.
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Le Lion de Belfort
Réplique du Lion de Belfort place Denfert-Rochereau © CAUE de Paris
Ce majestueux lion de 22 mètres de long et de 11 mètres de haut, est une réplique réduite d’un tiers par rapport à celui sculpté par Auguste Bartholdi à Belfort.
Il commémore la résistance du colonel Denfert-Rochereau face aux Prussiens lors du siège de Belfort entre 1870 et 1871.
Lion de Belfort taillé dans la roche à Belfort © Calips
Le Lion de Belfort est devenu le symbole de la place Denfert-Rochereau. Il a même donné son nom à une fête foraine installée pendant plus de 50 ans sur la place, entre 1880 et 1930.
Les pavillons d'octroi de l’avenue Denfert-Rochereau © CAUE de Paris
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Barrière d'Enfer
Le pavillon est - entrée des catacombes © CAUE de Paris
Vous vous trouvez face aux deux pavillons de la barrière d’Enfer, ancienne barrière d'octroi sur l'enceinte des Fermiers généraux. À la fin du XVIIIᵉ siècle, les fermiers généraux ont la charge de récolter l'impôt sur les marchandises entrant dans Paris.
Pour compléter cette enceinte et donner un caractère monumental aux portes de Paris, l’architecte Claude-Nicolas Ledoux dessine une cinquantaine de portes monumentales, dans un style architectural néoclassique. Seules quatre de ces portes existent encore aujourd’hui : la rotonde du parc Monceau, la rotonde de la Villette, la barrière du Trône, et les deux pavillons de la barrière d’enfer.
Construits en 1785, les pavillons sont pillés et incendiés le 13 juillet 1789, tout comme de nombreuses portes de la barrière d’octroi, symboles du pouvoir royal et des inégalités. L’octroi est aboli en 1791 alors que les pavillons viennent d’être reconstruits puis rétabli en 1798. Les pavillons retrouvent ainsi leur fonction jusqu’en 1860 où l’octroi est déplacé au niveau de l’enceinte de Thiers. Le mur d’octroi est alors démoli pour créer un boulevard circulaire.
La barrière d'Enfer en 1819, eau-forte aquarellée de Palaiseau © Gallica BnF
Jusqu’en 2017, le site était occupé par l’inspection générale des carrières et un laboratoire d’essai des matériaux de la Ville de Paris.
Projet de restauration du Pavillon Ledoux © Artene
Depuis 2019, il accueille le musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris - musée Jean Moulin et le musée des catacombes grâce à un ambitieux projet de restauration mené par l'agence Artene.
Contenus additionels
Activités annexes
Accéder au au parcours
Tramway
Montsouris (T3)
Bus
Jourdan - Montsouris (ligne 88)
Montsouris - Tombe Issoire (ligne 216)
Métro
Porte d'Orléans (ligne 4)
Vélib'
Station n°14124 (David Weill - Parc Montsouris)